HISTOIRE ET ORIGINE DU MAU EGYPTIEN
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HISTOIRE ET ORIGINE DU MAU EGYPTIEN
Au début du XXème siècle, L’Italie était peuplée de descendants des chats d’Egypte. Selon les descriptions, grand nombre d’entre eux étaient des chats à robe mouchetée ressemblant aux chats des pharaons.
Avec la seconde guerre mondiale, beaucoup de chats périrent en Italie, et les descendants directs des chats pharaoniques en ont pratiquement disparu. Cependant, on peut encore parfois trouver des chats de maison mouchetés en Italie, et même, dit-on, en Provence. Dans le film ‘Le hussard sur le toit’ (1994 – Jean-Paul Rappeneau), le héros félin présente toutes les caractéristiques d’un mau bronze.
De même, en Afrique du Nord, le chat brun moucheté de noir semble encore assez répandu. Des chats des rues ayant l’apparence du mau bronze sont signalés jusqu’au Maroc. De l’autre côté de l’Egypte, on peut également trouver ce type de chat tout au long de la route de la soie.
Nathalie Troubetzkoï était une princesse Russe exilée que les hasards de la vie avaient menée à s’installer à Rome. Nathalie était une véritable amoureuse des chats. Un jour, un petit garçon lui amena un chaton dans une boîte en carton. La beauté inhabituelle de ce chaton la conquit immédiatement.
Le chaton fut nommé Ludivine et surnommé Ludol ou Lulu. Lulu était d’une belle couleur argent avec des taches noires. La princesse remarqua que la boîte dans laquelle le chaton lui avait été amené venait d’Egypte.
C’est ainsi qu’elle déduit l’origine de ce merveilleux chat. Elle eut vite compris qu’elle était tombée sur un descendant des chats de Pharaon. Elle mit en branle ses nombreux amis pour lui trouver un autre chat de ce type afin de pouvoir avoir des chatons de même apparence.
Des amis lui trouvèrent Gregorio, un mâle noir de 11 ans issu d’une famille mouchetée. Son ami, l’ambassadeur de Syrie lui ramena un authentique sujet du proche Orient, Geppa, un mâle black smoke. Lulu et Geppa donnèrent bientôt naissance à leur première portée (1953) qui était également mouchetée comme ses parents. Parmi ceux-ci, Nathalie Troubetzkoï conserva une petite femelle silver, Baba. Puis, Grégorio fit à Baba de magnifiques chatons également mouchetés (1953), avec parmi eux un chat d’une nouvelle couleur, Jojo, un bronze.
Nathalie Troubetzkoï commença à faire connaître ses chats en Italie et continua à les faire se reproduire. Liza (ou Donna Lisa) fut présentée en concours à Rome en 1955. En 1956, elle fut enfin autorisée à émigrer aux Etats-Unis. Ne pouvant emmener tous ses chats, elle dut n’en choisir que 3 d’entre eux et trouva un foyer pour les autres. C’est ainsi que Baba, Jojo et Liza partirent à la conquête des Etats-Unis. Une fois installée, Nathalie Troubetzkoï continua à œuvrer pour faire connaître les chats d’Egypte, les exposer et les faire reconnaître en tant que race sous le nom de mau égyptien. Elle créa son élevage sous le nom de chatterie de Fatima.
En 1957 Baba fut la première de la race à être couronnée championne. Tous les maus égyptiens d’élevage descendent des maus de la princesse. Elever une race à partir de 3 sujets originels n’est pas facile. Aussi, durant de nombreuses années, l’élevage du mau égyptien a été naturellement préoccupé par les problèmes de consanguinité malgré quelques apports extérieurs. Pour résoudre définitivement les problèmes de consanguinité,Didier et Marie-Christine Hallépée ont réintroduit des sujets venant directement du Caire : Sahourê, Otta et Maslama, ce qui a permis de conserver la beauté naturelle et la personnalité attachante du mau tout en lui donnant une robustesse et une santé à toute épreuve. Toutes les lignées présentes en France bénéficient de ces apports que l’on retrouve également dans de nombreuses lignées étrangères.
Dès les années cinquante les britanniques ont été séduits par les Maus. Limités dans leur importation par la quarantaine, ils tentèrent de « recréer » la race à partir d’hybrides d’abyssins, de chats tabby et de siamois. Au début, ces chats furent appelés maus, mais ont fini par être reconnu comme une variété orientale spécifique : l’Oriental spotted tabby. C’est à la suite de cela que, dans certains livres mal informés, l’on peut parfois lire que le mau descend du siamois et que sa morphologie ressemble à celui-ci. Certaines inexactitudes ont la vie dure…
Avec la seconde guerre mondiale, beaucoup de chats périrent en Italie, et les descendants directs des chats pharaoniques en ont pratiquement disparu. Cependant, on peut encore parfois trouver des chats de maison mouchetés en Italie, et même, dit-on, en Provence. Dans le film ‘Le hussard sur le toit’ (1994 – Jean-Paul Rappeneau), le héros félin présente toutes les caractéristiques d’un mau bronze.
De même, en Afrique du Nord, le chat brun moucheté de noir semble encore assez répandu. Des chats des rues ayant l’apparence du mau bronze sont signalés jusqu’au Maroc. De l’autre côté de l’Egypte, on peut également trouver ce type de chat tout au long de la route de la soie.
Nathalie Troubetzkoï était une princesse Russe exilée que les hasards de la vie avaient menée à s’installer à Rome. Nathalie était une véritable amoureuse des chats. Un jour, un petit garçon lui amena un chaton dans une boîte en carton. La beauté inhabituelle de ce chaton la conquit immédiatement.
Le chaton fut nommé Ludivine et surnommé Ludol ou Lulu. Lulu était d’une belle couleur argent avec des taches noires. La princesse remarqua que la boîte dans laquelle le chaton lui avait été amené venait d’Egypte.
C’est ainsi qu’elle déduit l’origine de ce merveilleux chat. Elle eut vite compris qu’elle était tombée sur un descendant des chats de Pharaon. Elle mit en branle ses nombreux amis pour lui trouver un autre chat de ce type afin de pouvoir avoir des chatons de même apparence.
Des amis lui trouvèrent Gregorio, un mâle noir de 11 ans issu d’une famille mouchetée. Son ami, l’ambassadeur de Syrie lui ramena un authentique sujet du proche Orient, Geppa, un mâle black smoke. Lulu et Geppa donnèrent bientôt naissance à leur première portée (1953) qui était également mouchetée comme ses parents. Parmi ceux-ci, Nathalie Troubetzkoï conserva une petite femelle silver, Baba. Puis, Grégorio fit à Baba de magnifiques chatons également mouchetés (1953), avec parmi eux un chat d’une nouvelle couleur, Jojo, un bronze.
Nathalie Troubetzkoï commença à faire connaître ses chats en Italie et continua à les faire se reproduire. Liza (ou Donna Lisa) fut présentée en concours à Rome en 1955. En 1956, elle fut enfin autorisée à émigrer aux Etats-Unis. Ne pouvant emmener tous ses chats, elle dut n’en choisir que 3 d’entre eux et trouva un foyer pour les autres. C’est ainsi que Baba, Jojo et Liza partirent à la conquête des Etats-Unis. Une fois installée, Nathalie Troubetzkoï continua à œuvrer pour faire connaître les chats d’Egypte, les exposer et les faire reconnaître en tant que race sous le nom de mau égyptien. Elle créa son élevage sous le nom de chatterie de Fatima.
En 1957 Baba fut la première de la race à être couronnée championne. Tous les maus égyptiens d’élevage descendent des maus de la princesse. Elever une race à partir de 3 sujets originels n’est pas facile. Aussi, durant de nombreuses années, l’élevage du mau égyptien a été naturellement préoccupé par les problèmes de consanguinité malgré quelques apports extérieurs. Pour résoudre définitivement les problèmes de consanguinité,Didier et Marie-Christine Hallépée ont réintroduit des sujets venant directement du Caire : Sahourê, Otta et Maslama, ce qui a permis de conserver la beauté naturelle et la personnalité attachante du mau tout en lui donnant une robustesse et une santé à toute épreuve. Toutes les lignées présentes en France bénéficient de ces apports que l’on retrouve également dans de nombreuses lignées étrangères.
Dès les années cinquante les britanniques ont été séduits par les Maus. Limités dans leur importation par la quarantaine, ils tentèrent de « recréer » la race à partir d’hybrides d’abyssins, de chats tabby et de siamois. Au début, ces chats furent appelés maus, mais ont fini par être reconnu comme une variété orientale spécifique : l’Oriental spotted tabby. C’est à la suite de cela que, dans certains livres mal informés, l’on peut parfois lire que le mau descend du siamois et que sa morphologie ressemble à celui-ci. Certaines inexactitudes ont la vie dure…
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